Comprendre la douleur de l’Arthrose : Un phénomène complexe

Sommaire

L’arthrose est une pathologie articulaire chronique fréquemment responsable de douleurs persistantes. Toutefois, les études cliniques montrent que l’intensité de la douleur ne correspond pas toujours au degré de dégradation articulaire visible à l’imagerie. Il n’est pas rare d’observer des patients présentant une arthrose radiologiquement marquée mais peu ou pas symptomatiques, tandis que d’autres, avec des lésions modérées, décrivent des douleurs importantes.

Ce décalage entre les signes anatomiques et la douleur perçue s’explique par le rôle central du système nerveux, et en particulier du cerveau, dans le traitement et la modulation des signaux douloureux.

La douleur dans l’arthrose est donc un phénomène complexe, qui fait intervenir à la fois le corps… et le cerveau.

solution remedee labs
logo novirem

Vous souffrez de douleurs qui ne sont pas totalement soulagées par vos traitements ?

Découvrez NoviRem™, la solution médicale conçue spécifiquement pour soulager les douleurs rhumatismales

La douleur, un message du corps… modifié par le cerveau

Quand une articulation est abîmée, des capteurs appelés nocicepteurs détectent les signaux de douleur (inflammation, pression, etc.). Ces signaux remontent jusqu’à la moelle épinière, puis au cerveau. Mais ce parcours n’est pas automatique : tout au long du trajet, les messages peuvent être amplifiés ou atténués.

C’est pourquoi deux personnes atteintes de la même arthrose peuvent ressentir des douleurs très différentes.

Douleur et cerveau : quand le stress et les émotions jouent un rôle

La douleur n’est pas seulement physique. Des facteurs psychologiques comme le stress, l’anxiété ou un sentiment d’impuissance peuvent aggraver la perception de la douleur. On parle alors de modèle biopsychosocial : la douleur vient du corps, mais elle est influencée par le mental et l’environnement.

Il a été démontré que certaines personnes « catastrophisent » leur douleur, c’est-à-dire qu’elles se sentent démunies et craignent que rien ne puisse les aider. D’autres, au contraire, arrivent à mieux gérer la douleur grâce à des stratégies de coping ou un bon entourage.

Pourquoi continue-t-on à avoir mal après une opération ?

Parfois, même après une opération réussie (comme une prothèse de hanche ou de genou), certaines personnes continuent à ressentir des douleurs. Cela peut être dû à un phénomène de sensibilisation centrale : le système nerveux garde en mémoire la douleur, comme une « empreinte », et continue à la produire même si la source a disparu.

Ce phénomène, appelé sensibilisation centrale, se produit lorsque le système nerveux central devient trop sensible aux stimuli. En d’autres termes, votre cerveau et votre moelle épinière réagissent de manière exagérée, même à des stimulations qui ne devraient pas être douloureuses

La sensibilisation centrale peut jouer un rôle dans diverses douleurs chroniques, y compris celles liées à l’arthrose, mais aussi à la fibromyalgie, aux troubles tendineux, aux maux de tête et au mal de dos. Ce phénomène est souvent méconnu, mais il est soutenu par de nombreuses études scientifiques3. Il peut amplifier une sensation physique au point de déclencher ou de maintenir la douleur, même en l’absence de problème physique évident. 

Il est essentiel de comprendre que la douleur de l’arthrose ne se limite pas à une simple douleur mécanique. En tenant compte de la sensibilisation centrale, les professionnels de santé peuvent offrir des traitements plus précis et personnalisés, adaptés à chaque patient

solution remedee labs
logo novirem

Vous souffrez de douleurs qui ne sont pas totalement soulagées par vos traitements ?

Découvrez NoviRem™, la solution médicale conçue spécifiquement pour soulager les douleurs rhumatismales

Comment mieux comprendre et gérer sa douleur ?

Comprendre sa douleur, c’est déjà un premier pas vers le soulagement. Trop souvent, on pense que la douleur est forcément liée à l’usure visible de l’articulation, mais ce n’est pas toujours le cas. Comme on l’a vu, la douleur est un phénomène complexe, influencé par de nombreux facteurs : biologiques, bien sûr, mais aussi psychologiques et sociaux.

C’est pourquoi il est important d’en parler avec son médecin ou son spécialiste. Il existe aujourd’hui des outils simples, comme des questionnaires validés, qui permettent d’évaluer la douleur, son intensité, son impact sur le quotidien, et aussi de repérer des signes de sensibilisation centrale (une amplification du signal douloureux par le système nerveux).

La connaissance, c’est aussi un moyen de reprendre le contrôle. En comprenant mieux les mécanismes de la douleur, on peut sortir du sentiment d’impuissance. Par exemple, savoir que le stress ou le sommeil influencent la douleur permet de chercher des solutions concrètes : relaxation, soutien psychologique, activité physique adaptée…

En plus des traitements classiques (antalgiques, anti-inflammatoires, rééducation), il existe aujourd’hui des approches complémentaires qui s’intègrent dans une prise en charge globale : éducation thérapeutique, programmes d’activité physique, thérapies cognitivo-comportementales… et aussi des solutions innovantes comme la neuromodulation par ondes millimétriques.

Cette technologie agit directement sur la production d’endorphines, les antidouleurs naturels du corps et permet également de moduler l’activité de certaines zones du cerveau impliquées dans la perception de la douleur. En régulant cette activité, la neuromodulation contribue à réduire l’hypersensibilité centrale

Résultat : une diminution de la douleur ressentie, sans médicament, avec une approche non invasive.

Enfin, il ne faut pas rester seul. L’accompagnement médical, mais aussi le soutien de proches, d’associations ou de groupes de parole, peut jouer un rôle essentiel dans la gestion de la douleur chronique. Car même si elle fait partie du quotidien, la douleur n’est pas une fatalité.

Pour aller plus loin

 

  1. Arthrose – Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
    • Une fiche d’information détaillée sur l’arthrose, ses facteurs de risque, et les stratégies de gestion de la douleur et de maintien de la mobilité
  2. Arthrose : combattre les idées reçues sur la douleur et l’activité physique – Egora
    • Un article qui aborde les mythes courants sur la douleur et l’activité physique en lien avec l’arthrose, en s’appuyant sur des données scientifiques récentes

Les derniers articles